Nous n'avions pas édité le compte rendu des explorations au Ratfarin c'est chose faite !
La première avait été réalisé en Août 2012 par le club et les
explorations ont continué jusques 2014.
Dans la grande salle deux départs ont été trouvé.
Premier départ :
Après le franchissement d’une étroiture verticale sous le Dolmen de la
grande salle une série de passages et de puits dans un éboulis ont été franchi.
L’ouverture de ses passages à nécessité quelques tirs mais surtout de gros
déblaiements de rochers. L’environnement est particulièrement hostile à première
vue car l’éboulis, quoique stable, possède des zones de rochers plus petits particulièrement
instables. Après ces différents travaux nous sommes arrivés dans une salle de
taille moyenne à la cote -95. Au fond de cette salle un barrage d’argile
fossilisé a été dégagé pour donner l’ouverture sur ce qui pourrait être un
ancien siphon. Dans un premier temps les travaux ce sont concentré sur ce
passage bas. Lors d’une séance de désobstruction, Filou a trouvé une tête de
puits dans une petite salle caché. Plusieurs séances d’ouverture et de
déblaiement ont eu lieu avec Xavier, Filou, Alex, Vincent et moi-même. Un
dimanche Vincent et moi avons continué
la désobstruction du puits. Un énorme rocher vertical bloquait le passage du
puits. Après de nombreux tirs dans la journée
on accédait à une petite galerie confortable. Une étroiture permettait l’accès
à une salle beaucoup plus grande. Impossible de réaliser des tirs car plus le matériel
nécessaire. N’étant qu’a deux je décidais de rester en arrière et laisser
Vincent s’engager et passer l’étroiture. Vincent accédait à la salle, puis
descendait un puit de 3 à 5 m. Il accédait alors à un autre boyau et la bingo,
au bout de la galerie, une ouverture donnant sur une grande salle 15 m plus
bas. Géologiquement nous sommes à la côte – 110 donc sur le point bas et le
réseau. Le weekend end qui suivait toute l’équipe était au complet pour la
première. Arrivé sur place, Filou, s’engageait dans le puit pour réaliser les
tirs dans l’étroiture. En haut du puit nous dégagions les rochers par sécurité.
C’est alors qu’un gros bloc fut déstabilisé et venu se coucher sur la tête de
puits. Malgré un grand moment de solitude, Filou put s’extraire. Cet événement glaçant
un peut tout le monde nous remontions à la surface. Le lendemain, Xavier, Vincent,
Filou et moi décidions de redescendre et
de continuer dans l’ancien siphon. Apres plusieurs heures d’efforts nous avions
réalisé un début d’ouverture sur la salle exploré par Vincent. Mais soudain des
bruits dans l’éboulis et la chute de nombreux blocs. Évacuation d’urgence et séquence
émotion. Les travaux devraient reprendre cet hiver 2015 ou printemps 2016 avec la
reprise depuis le début de l’éboulis et sa stabilisation. Sauf si, l’espoir, qui
est notre motivation, nous pouvions accéder par le nouveau réseau découvert au
Macoumé.
Deuxième départ :
Alex et filou avait repérer ce passage lors de la nuit de la première.
Xavier avait également visité l’entrée de ce réseau. Après un passage en
horizontal dans les blocs au bout de la grande salle nous accédons à un grand
puits. A la base de celui-ci nous retrouvons la roche mère par une grande
diaclase. L’équipement de celle-ci fut réalisé rapidement. A sa base nous avons
un espace confortable avec un point bas de perte de l’eau. Différent petit
réseaux ont été ouverts mais rien de bien prometteur. J’ai pu repérer une
escalade dans une petite faille qui pourrait être intéressante, il m’a semblé
sentir un courant après être monté de quelques mètres en artife. Nous sommes la
aussi à la cote – 95
Le Ratfarin est très prometteur et de nouvelles explorations doivent
avoir lieu. Une cheminée au bout de la grande salle reste à escalader,
différents départs à voir. Avec sa cote – 100 c’est un des trous les plus
profonds du massif. Mais la suite des travaux demandent des spéléos avec un
fort mental si on peut dire !!! Toutes nos explorations sont accompagnées
par Jean–Pierre et sa lecture géologique de nos découvertes cela nous permet de mieux comprendre ou il faut avancer et comment le faire.
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