La sortie rassemblait Gérard, Jean-Louis, Philippe, Jean-Pierre, Rémy, Pierrot, Francis, Jacky.
Une fois n’est pas coutume Gérard et Jean Louis nous amènent
côté Caroux sans grotte à la découverte de mines.
Nous voilà parti vers les 9h15 direction du pas du Cabalet
pour découvrir une mine que nous parcourons sur 150 m environ jusqu’à un
effondrement avec une possibilité de continuation par une petite escalade. La
galerie à des dimensions confortables. Des rails sont encore en place avec des
traverses bois.
Le matin en partant ils disaient ce n’est pas loin mais il
nous a fallu 2h00 de grimpette pour la mine!!!. Enfin la mine vue, un petit
pastis, du rouge ,du jambon et nous repartons avec Jean-Pierre qui propose de
passer par le col pour voir d’autre mine, Gérard nous dit une petite demi-heure
et nous y sommes et bien ce n’était pas vrai il a menti!!!
En passant par ce secteur nous découvrons des départs de
mines qui pourraient d’après Noël être antique. Dess traces d’outils sont visibles
sur les parois.
Après le col du Roujas ,nous trouvons le puits remblayé avec à proximité des scories qui indiquent une sidérurgie sur place. Nous
observons les restants d’un mur ancien et trouvons sur le sol des céramiques antiques(voir photos)
Nous descendons ensuite le terrible ruisseau du
Roujas, épuisant avec sur la rive gauche du ruisseau plusieurs départ de mines exploitées en 1928.
Enfin de retour aux voitures, les cuisses en compote, nous
allons goûter au camping d’Olargues.
Nous ferons des fiches pour chaque mine et nous demanderons
les noms exacts à nos amis Jean-Louis et Gérard dont la science Carousienne est
presque absolue.
A la prochaine sortie nous préférerons les mines de Pioch
Farrus dont la marche d’approche est plus raisonnable.
Signé : Professeur Jacky Fauré
Partis de Mons à 9h30 nous avons atteint une première mine après une bonne heure de marche. La galerie d’environ 150 m de long s’ouvre dans le gneiss. La galerie suit une zone broyée subverticale dans les gneiss du Caroux, orientée N 150°.La zone de broyage est jalonnée de brèches certainement minéralisées. Des concrétions de carbonates de fer et d'aragonite se sont formées depuis la fin de l'exploitation (1928).
Il s’agit vraisemblablement d’une mine de plomb car nous avons trouvé dans les déblais des échantillons de galène. Les rails encore présents dans la mine sont pourvus de traverses en bois. Il a été observé certaines traces d’aménagements : rigole entaillée dans la paroi rocheuse pour drainer l’eau, trous de boiseries…
Après le repas pris sur le carreau de la mine notre groupe à poursuivi l’ascension et a pu observer un ancien puits de mine qui paraît correspondre a une recherche probablement antique. On a pu observer des traces d’outils dans l’une des parois.
Ensuite arrivés au lieu dit Coulaygo , nous avons pu voir un déblai correspondant à des recherches qui datent vraisemblablement de la période romaine comme le laissent à penser les tessons de céramique découverts à proximité. Le filon minéralisé (fer sidérose) a été exploité en puits et tranchée. Une cabane a été localisée à proximité des chantiers miniers.
Après avoir franchi le col du Roujas ,nous avons constaté la présence de murs et de cabanes. Un puits remblayé est situé dans la pente et nous avons là aussi récolté quelques céramiques antiques et scories ferreuses laissant présager la présence d’un four de grillage du minerai.
En redescendant ce long éboulis nous avons continué notre progression par le ruisseau du Rougas ou nous avons pu observer deux mines dont l’une est noyée.
Nous devrons revoir tous ces travaux dans quelque temps afin de lever les topos des travaux miniers qui semblent inédits dans la littérature archéologique.
C’est par un sentier caladé que nous avons regagné le parking vers 17h30.