vendredi 19 février 2016

WE DES 13 et 14 FÉVRIER 2016

Comme à notre habitude, Fredo et moi arrivons au refuge vers 22 H Vendredi soir. Daniel, Xavier, Valérie et Guillaume nous attendent pour partager le repas. Afin de ne pas changer les habitudes, nous démarrons par l’apéritif. Une jolie bouteille de pastis bien décorée, c’est le top haut ! Après plusieurs tournées ça rit du bec dans le groupe. Mais il faut être sérieux demain on doit assurer en spéléo.
Samedi 13 Février :
Trois équipes sont constituées pour la journée avec chacune un objectif.
La première équipe est composée de Valérie et Jean pierre qui ont pour but la suite de la topo à la Truffière. Une deuxième composée de Xavier et Guillaume qui doivent faire quelques essais techniques pour améliorer un système de désobstruction en extérieur et à l’intérieur du Macoumé. La troisième avec Fredo et moi pour ouvrir le Valtoulé.
Vers 10 h 30 nous nous retrouvons sur le parking forestier de la Truffière avec Valérie et Jean Pierre. Il y a beaucoup de Matériel à descendre, perfo, burineur, essence, kits …… je commence bien la journée, en descendant dans le vallon, je me prends une jolie gamelle en glissant sur les feuilles humides. Mais ça va, plus de peur que de mal. Nous arrivons devant le Valtoulé, le courant d’air est encore bien présent. Dés idées reçues laisse à croire que le Valtoulé est l’amont de la Truffière et donc peu intéressant. Mais on me connaît têtu et pour moi c’est autre chose, une suite de la Truffière plutôt que son amont. Xavier et Filou partagent mon point de vue. Lorsque Jean Pierre renda les premières topos, il situait  le Valtoulé au fond à gauche de la première faille depuis l’entrée de la Truffière. Mais aucun courant d’air majeur dans cette faille comme on le retrouve au Valtoulé.   Jean Pierre a pris un thermomètre laser pour mesurer les températures. Le Paladam est à 12°6 et le Valtoulé à 11°2, voici déjà un signe.
Valérie et Jean Pierre partent à la Truffière pour la topo. Fredo et moi commençons par nettoyer le devant du Valtoulé afin de mieux faire glisser les barquettes de gravats à la sortie. Nous avons une petite divergence d‘opinions avec Fredo. Je peux travailler directement à gauche  et Fredo à droite. Le choix est fait, nous tentons vers la droite. Toute la journée le binôme fonctionne à fond. Je perce, Fredo fait les boums, on évacue chacun son tour. Vers 15 h nous sommes descendu de deux mètres mais hélas le verdict tombe, à droite c’est sans espoir car complètement colmaté. Nous changeons donc de tactique et démarrons le chantier à gauche. Après quelques boums tous les espoirs reviennent, le courant d’air est très humide, très franc et frais. Nous devons commencer par des tirs de confort pour créer un espace de travail. Et bim et boum on retravaille comme des fous.
Vers 16 h 30 Valérie et Jean Pierre sortent de la Truffière, enfin nous l’imaginons, les premiers mots de Jean Pierre seront « elle m’a tué «. Ils ont commencé la topo depuis le haut du P 8 au dessus de la salle du chaos. Mais ils n’ont pu trouver la suite du réseau entre les blocs et se rendre jusqu'à la galerie concrétionnée. Mais déjà un beau travail de topo de fait. Il est vrai que Valérie, comme beaucoup d’entre nous, ne sait rendu qu’une fois au fond du réseau, c’était lors de la première. Et retrouver les passages entre les blocs n’est pas toujours aisé.
Fredo et moi ressentons la fatigue de la journée. Le jour tombe sur notre beau vallon et une fraicheur humide commence à nous envelopper, nous décidons de rentrer au refuge.
Arrivé au refuge toute la tribu est réunie ! Femmes, enfants, chiens, chat, poules, blaireaux, mal rasés …… il ne manque personne. Xavier et Guillaume accompagné de Cédric ont atteint leur objectif mais il reste des petites améliorations à faire. Guillaume, nouvel adhérent du club, nous présente son chien. Certain appel cela un âne mais bon chacun son truc ! Super lévrier (Je n’ai plus la race exact, mes excuses) une chienne de toute beauté. Pas besoin de se baisser pour la caresser, hyper sympa après une journée désob , pas de mal aux reins.
Guillaume arrive de Savoie et est venu renforcé notre équipe suite à son aménagement dans la région, bienvenue au club jeune homme!
Dimanche 14 février
C’est la Saint Valentin aujourd’hui. Au réveil, comme dans une secte, nous nous disons tous bonjour je t’aime, moi aussi je t’aime, les bises vont bon train ! Zen, je plaisante, nous sommes des blaireaux pas des focs. Le courant d’air nous ne le prenons que de face pas par l’arrière. Vers 10 h 00, Amandine et Julien des amis de Fredo nous on rejoint.
Petite anecdote, parait il que je cause la nuit en dormant. Cela m’angoisse un peu, on me disait grande gueule la journée alors si je cause la nuit.
Trois équipes sont encore constituées pour la journée avec chacune un objectif, on ne change pas une équipe qui gagne.
La première équipe est composée de Valérie, Daniel et Jean pierre qui ont pour but la prospection le long du Jaur. Une deuxième composée de Xavier, Guillaume et moi pour la suite de la désob au Valtoulé. La troisième avec Amandine, Julien et  Fredo pour la visite du Macoumé.
Toute la journée nous travaillons au Valtoulé. Vers 16 h les travaux sont bien avancés. Le courant d’air est toujours aussi franc. Et on devine clairement un départ vers la droite, direction plein massif. Mais celui-ci est encore impénétrable. Il commence à être tard, nous réalisons un denier boum avant de partir. C’est impressionnant la vitesse à laquelle le trou évacue les fumées de tir. En 5 mn nous pouvons redescendre travailler sans aucun souci. Mais la il est tard nous nettoierons les gravats le weekend prochain. Il faut remonter le vallon avec tout le matos, pouhaaaa ! C’est toujours une épreuve.
Arrivé au refuge, Valérie, Fredo et Jean Pierre sont déjà arrivés. Amandine et Julien sont déjà repartis vers Toulouse. On fait le débriefing de la journée. Une journée qui a répondu aux attentes de tout le monde. Le groupe prospection a vu des choses intéressantes. Pour nous le Valtoulé est source d’espoir, l’avenir nous dira. Nous avons croisé Daniel qui repartait à notre arrivée au refuge. Notre cher Président aime bien le dimanche soir savoir comment cela avance.
Xavier nous prépare un petit goûter pour ne pas partir le ventre vide. Encornets farcis, un régal. Valérie prépare la soupe de Jean Pierre comme d’habitude.
Belle dynamique au club et toujours des weekends très riches. Riches en travaux, en aventures, en échanges humains, en camaraderie, que du bon.

Pour Fredo et moi c’est retour vers le Vaucluse. Monté dans la voiture, Fredo met le siège en couchette, je le reverrais à Séguret. 

Compte rendu de Julien de la sortie au Macoumé : cliquez sur ce lien


















jeudi 4 février 2016

SAUVETAGE DE QUATRE PETITS CHIENS


Le mercredi 27 janvier 2016 en milieu d’après midi Valérie est avertie de la disparation de plusieurs chiens par un chasseur. Les chiens sont munis de colliers GPS et leur dernière position se situe dans les alentours de la Chapelle Ste Madeleine de Mounis à Ploussinous.
Une fois sur les lieux l’entrée d’un boyau étroit au pied d’une barre rocheuse est repérée. Valérie tente de s’enfoncer dans le boyau mais trop étroit. Après quelques efforts elle entend le cri d’un chien. Immédiatement elle donne l’alerte en appelant ou textotant aux membres du club et des collègues spéléo.
Rapidement une mobilisation se fait, des membres du club se rendent sur place suivit par d’autres spéléologues de la région.
La partie n’est pas gagnée et des moyens lourds vont devoir être mis en place. L’enjeu est la vie des chiens et le temps joue contre nous.
L’organisation se met rapidement en place. Les chasseurs s’occupent de l’intendance et des moyens matériels nécessaires pendant que les spéléologues commencent l’élargissement du boyau. C’est une vraie chaîne de solidarité qui s’installe.
Des groupes électrogènes, des marteaux piqueurs, des foreuses, des victuailles sont amenés sur place. Un feu de camp est allumé pour apporter un peu de chaleur en ce moment tant sympathique mais autant dramatique par la prise de conscience que si rien n’est fait vite quatre petits êtres vivants risquent leur vie.
Durant trois jours et deux nuits les équipes vont se relayer pour ouvrir le boyau. Les gaz des boums doivent être évacués pour ne pas prendre de risque d’asphyxie des chiens, alors un extracteur est mis en place.
Dans la communauté spéléo les tams tams ont marché et si les chiens ne sont pas sauvés Vendredi soir, des équipes de renfort seront présentes.
Vendredi 26 Janvier vers 1 h du matin, l’espoir est la. La fin du boyau a été atteinte après bien des efforts de tous.
Les chiens ont glissés sur un plan incliné et dévalé un puit de 10 m de profondeur. Par miracle ils sont tous vivants. Une corde est mise en place depuis l’extérieur pour sécuriser les spéléologues qui vont descendre. La tension est palpable au cœur de cette nuit d’hiver. Les chasseurs sont impatients de retrouver leurs petites bêtes de compagnie, les spéléologues veulent réussir.
Puis ! Soudain ! Un premier bruit de clochettes ! Oui ! Oui ! C’est bon ! Le premier chien est sorti, puis les trois autres.
C’est une joie immense sur le site, mais la priorité c’est les petits chiens. Ils sont faibles et leurs museaux sont obstrués par de l’argile séchée. Doucement ils sont enveloppés dans des couvertures et nettoyés.
Bravo à toutes et à tous, chapeau bas à cette belle chaîne de solidarité.
Entre chasseurs et spéléologues nous ne partageons pas la même passion mais le même territoire, la nature. Cette grande dame nature qui rend nobles et humbles tous ceux qui la fréquente. Et ses quatre petits chiens sont un trait d’union indélébile entre deux activités de pleine nature, ils sont un témoignage d’entraide, ils sont un flambeau pour la réussite d’aventures humaines, ils donnent la preuve que pour des gens de valeur demain ne veut pas dire jamais !


Direction la cabane de chasse et festoyions !!!

Film et diaporama en cliquant sur les liens ci desous

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mercredi 3 février 2016

ETUDE DE LA MINE DE PIOCH FARRUS

Travaux dirigés pour ASCO par Jacky Fauré - Jean Pierre Donnadieu et Noêl Houlès pour l'association des Amis de Cabrières.

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SUITE DES RELEVES TOPO A LA TRUFFIERE


Suite des relevés topo à la truffière.
Travaux réalisés par Jean Pierre Donnadieu et les retraités du club , comme vu dans un article précédent.

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